TikTok banni aux USA : rebond critique et enjeux pour la souveraineté territoriale numérique

En réponse à l’article du MBADMB, cette analyse approfondit les impacts géopolitiques et territoriaux du bannissement de TikTok aux États-Unis. Vers un numérique plus résilient ?

6/27/20253 min read

Rebonds et polémiques : TikTok interdit aux USA – souveraineté ou manœuvre politique ?

En janvier 2025, le gouvernement américain engage la procédure de bannissement de TikTok, invoquant un impératif de sécurité nationale.
👉 L’article de MBADMB revient sur les enjeux clés : élections, liberté numérique, impact économique et culturel.

Contexte de l'article source : un signal d’alerte digital

L'article met l’accent sur les marques, les créateurs et les plateformes. Mais qu’en est-il des territoires numériques oubliés, ceux qui n’ont pas les moyens de s’adapter en 48h à la disparition d’une plateforme ?

« Ceux qui ne sont pas à la table sont souvent au menu. »

Pendant que certains territoires subissent les décisions des géants du numérique, d’autres prennent leur destin en main : une communauté andine crée sa propre plateforme de vidéos pour préserver son autonomie ; une coopérative corse choisit PeerTube pour publier ses contenus sans dépendre des algorithmes ; et des mairies, en quête de proximité réelle, délaissent Instagram pour miser sur des groupes WhatsApp communautaires, plus directs, plus humains.

Une décision américaine aux répercussions mondiales

Un bon résumé, mais un angle encore trop centralisé

Souveraineté numérique ou protectionnisme technologique ?

Les USA face à leurs contradictions historiques

Historiquement défenseurs d’un internet ouvert, les États-Unis pratiquent désormais un filtrage ciblé des plateformes étrangères.

Exemples d’incohérences déjà vues

  • Le bannissement de Huawei pour “risque sécuritaire”

  • Les pressions sur Apple pour relocaliser la production

  • Les menaces de bannir WeChat en 2020

Un modèle inspirant pour l’Europe... ou une dérive ?

La question reste ouverte : protéger ses citoyens ou contrôler son récit numérique ?

La balkanisation du web n’est plus une hypothèse

Le Web global est mort, vive les webs locaux

  • Chaque bloc construit son jardin clos :

    • 🇨🇳 Chine : firewall et superapps

    • 🇺🇸 USA : lois d’extraterritorialité numérique

    • 🇪🇺 Europe : RGPD, DMA, DSA

Et les autres ?

Des régions entières sont hors jeu faute d’infrastructure. En Corse, en Afrique du Sud, en Patagonie, certains villages restent absents du jeu numérique faute de stratégie d’inclusion.

Ce que l'article ne dit pas : l’impact territorial

Les oubliés du débat : territoires isolés et PME locales

Quand une plateforme comme TikTok disparaît, ce sont des pans entiers d’activités qui s’effondrent en silence : une créatrice corse, qui y avait bâti sa vitrine, se retrouve soudain sans revenus ; une mairie ayant misé sur des contenus locaux y voit des mois de travail et de budget s’effacer ; et une TPE, déjà fragile, n’a ni les ressources ni le temps pour rebondir, restant figée face à un écosystème numérique qu’elle ne maîtrise plus.

Ce que j’observe dans ma thèse

Je documente la manière dont certains territoires expérimentent des outils souverains, locaux ou open source, parfois bien plus résilients que les géants américains.

Pour les communicants, la leçon est claire

Cas d’étude inspirants

Les points clés à retenir

Pour gagner en résilience numérique, il est essentiel de diversifier ses canaux : en incluant newsletters, site web et réseaux alternatifs, de former ses équipes à des outils autonomes, et surtout, de penser local avant de courir après le viral.

Pour les Conclusion – Merci pour le focus, mais allons plus loin, la leçon est claire

L'article a raison sur l’alerte, mais la réponse est plus complexe

Il ne s’agit pas de paniquer ou de se réjouir. Il s’agit de préparer la suite, pour les marques, les institutions… et surtout les territoires.